Au coin du feu ... avec Céline
- Drine100v
- il y a 4 jours
- 4 min de lecture
Chaque saison, nous retrouvons des membres du réseau, au coin du feu, qui partagent leur aventure… Pour ce numéro, Céline nous raconte son parcours ...
Bonjour, est-ce que tu peux te présenter rapidement (ton prénom, où tu vis, ton âge, et ton parcours en quelques mots).
Je m’appelle Céline, j’ai 47 ans et je vis près d’Angers (49), au bord de la Loire. Après plus de quinze années passées dans la communication, la naissance de mon premier enfant a marqué un véritable tournant. J’ai choisi de réorienter ma vie professionnelle pour accompagner les enfants dans la découverte des pédagogies actives et du lien à la nature.
J’ai grandi à la campagne, bercée par de nombreux souvenirs de balades en liberté avec mon frère à travers les champs et les espaces naturels. Nous pouvions rester des heures dehors à explorer, à notre rythme, avec ce sentiment d’autonomie et de découverte permanente. Ces expériences ont profondément marqué mon enfance et m’ont donné ce goût du grand air.
À l’adolescence, j’ai été davantage attirée par l’univers urbain, et au début de ma vie professionnelle, mon lien au vivant s’est peu à peu distendu. Mais la naissance de mes enfants a réveillé ce besoin vital de revenir à la nature, de la retrouver comme un espace de ressources et d’apprentissage.
Il y a plus de cinq ans, j’ai ouvert des ateliers nature, un projet qui me passionne et qui fait profondément sens pour moi. Aujourd’hui, je ne pourrais plus imaginer passer mes journées assise derrière un ordinateur. C’est dehors que je me sens pleinement à ma place.
Merci Céline ... Quelle est ta météo intérieure en écrivant ces quelques lignes ?
Je me sens plutôt sereine en écrivant ces quelques lignes, un peu comme un ciel d’automne tranquille qui invite à se poser. Mais derrière cette accalmie, il y a aussi quelques nuages en mouvement, comme si une partie de moi restait en vigilance. Une météo intérieure douce, mais changeante, à l’image de cette période de transition !
Est-ce que comme beaucoup de personnes en France qui rejoignent cette aventure de la PPN, tu as encore le syndrome de l’imposteur ?
Oui, je l’ai connu, et il m’arrive encore de le sentir parfois. Mais je crois que c’est aussi une force, car cela me pousse à rester humble et à continuer de me former. Ce qui m’aide le plus, ce sont les expériences vécues avec les enfants dans la nature. Elles me rappellent que l’essentiel n’est pas d’être parfaite, mais d’être présente et authentique.
Est-ce que tu peux décrire ton projet et pourquoi tu as rejoint le RPPN ?
J’accompagne les enfants dans leur découverte de la nature à travers des activités ludiques et pédagogiques. J’ai à cœur de créer des expériences simples et joyeuses pour les connecter à l’essentiel : le jeu, l’émerveillement et le plaisir d’apprendre dehors. Mon souhait est de semer de petites graines de curiosité qui grandissent avec eux et les relient durablement au vivant.
En 2020, j’ai ouvert des ateliers nature. La formule a évolué avec le temps, et aujourd’hui j’accueille des enfants le mercredi en demi-journée ainsi que pendant les vacances scolaires, pour des journées entières de découvertes et d’aventures. J’ai la chance de disposer d’un espace privé, et selon les saisons et ce qu’il y a à observer, j’emmène aussi les enfants explorer les bois à proximité. En somme, je fonctionne un peu en « semi-itinérante ».
J’ai choisi de rejoindre le RPPN parce que j’aime l’idée de faire partie d’une communauté qui partage les mêmes valeurs. Je crois profondément à la force du collectif : partager, échanger et construire ensemble nourrit mon projet et l’ancre dans une dynamique plus large.
Si tu étais une partie de la forêt/la nature, laquelle serais-tu ?
Difficile pour moi de choisir un seul élément… Je crois que je serais différente selon les saisons. Au printemps, une graine qui germe, pleine d’élan et de promesses. En été, une prairie fleurie et joyeuse. En automne, une feuille qui tourbillonne, légère et apaisée. En hiver, une mousse douce au pied des arbres, discrète mais bien présente. Et puis parfois, une branche un peu fatiguée après une tempête ;)
Comment est-ce que tu te vois dans 3 ans ?
Dans 3 ans, je me vois poursuivre mon chemin, toujours dehors, à partager des moments légers et porteurs de sens.
Si tu pouvais parler à ton toi du tout début de cette aventure, que lui conseillerais-tu ?
Je lui dirais de faire confiance au chemin, de ne pas avoir peur de se lancer pas à pas même si tout n’est pas parfait. Chaque expérience, chaque rencontre, viendra nourrir le projet et lui donner de la force.
Tu aimerais passer le relais de cette interview à quelqu’un en particulier pour la prochaine newsletter ?
Je passe le relais à Antoine de la Brest Forest School !
Merci beaucoup à Céline d'avoir participé à cette rencontre au coin du feu !
Si tu souhaites en savoir plus sur les projets de Céline :
site: www.uneautreconnexion.fr
instagram: @une.autre.connexion
facebook: facebook.com/uneautreconnexion
coordonnées: contact@uneautreconnexion.fr
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